Intelligence Émotionnelle

Les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais bien des capacités apprises qu’il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement exceptionnel. L’enfant apprend ce que sont les émotions et comment les gérer à partir des retours de ses parents au travers de quatre fonctions : nomination, normalisation, socialisation, validation.

Parler d’ « Intelligence Émotionnelle » peut sembler paradoxal.
On y trouve d’un côté le mot « intelligence » qui désigne la capacité de raisonnement et d’analyse et d’un côté le mot « émotion » qui désigne les réactions primaires difficilement contrôlables survenant suite à l’occurrence d’un événement bien précis ou dans certaines situations. Bien souvent la capacité de raisonnement est réduite lors d’un accès émotionnel.

Pour Daniel Goldeman l’Intelligence Émotionnelle est la capacité à reconnaître nos émotions, à comprendre leur influence sur nos performances et à les gérer positivement (gestion et conscience de soi)
L’éducation fait peu de place à l’intelligence émotionnelle. Comme le dit Thomas d’Ansembourg « Cessez d’être gentils, soyez vrai » souvent cet apprentissage se fait au détriment de l’attention donnée à l’écoute des émotions.

Les émotions (de « é » : vers l’extérieur et « motere » : mouvoir) sont des incitations à l’action !
Voir le film Vice Versa sur ce sujet

Le modèle proposé par Goleman en 1995 décline 25 compétences qui s’articulent autour de 5 axes principaux :
1. La conscience de soi et la capacité à comprendre ses émotions
2. L’autorégulation ou la maîtrise de soi,
3. La motivation interne,
4. L’empathie
5. Les aptitudes sociales.
« La manifestation concrète de certaines compétences (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale et compétences sociales) en temps voulu, de manière adéquate et proportionnée afin d’être efficace dans une situation donnée » (Boyatsis, Goleman et Rhee 2000).

Les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais bien des capacités apprises qu’il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement exceptionnel.
L’enfant apprend ce que sont les émotions et comment les gérer à partir des retours de ses parents au travers de quatre fonctions : nomination, normalisation, socialisation, validation.
Nomination : c’est le partage avec l’enfant du nom de l’émotion ou du sentiment exprimé, la mise en mot des ressentis, des expressions.
Normalisation : c’est le partage avec l’enfant de l’existence des émotions et de l’explication de l’origine de l’émotion ou du sentiment : je vois que tu trépignes, sans doute tu n’es pas content de ne pas avoir eu de petite voiture, tu as l’air très en colère. (nomination) C’est d’accord que tu sois en colère, souvent les enfants sont en colère quand ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, (normalisation) mais je ne veux pas t’acheter cette voiture aujourd’hui.
Socialisation : Il s’agit ensuite, lorsque l’enfant grandit, de lui apprendre à parler de son émotion plutôt que de la manifester sous une forme non socialisée « dis moi ce qui te mets en colère, laisse moi le temps de te comprendre, continue… ».
Validation : c’est le partage avec l’enfant qui grandit de nos propres émotions et sentiments : « tu sais, pour moi aussi, ça m’arrive d’être triste quand je me rends compte que je n’arrive pas à faire telle chose, ou que je ne progresse pas, ça me rend triste parce que je croyais que je saurais le faire. » Ceci valide l’enfant dans ses émotions et ses ressentis, il prend conscience de la valeur de ses émotions et sentiments au travers de ce partage.

Au niveau neurophysiologique les émotions communiquent très facilement avec le cortex préfrontal ou le mental alors que le mental n’a presque pas de possibilité pour agir sur les lieux ou naissent les émotions… Du coup l’on est souvent le jeu de nos émotions que nous subissons sans savoir les écouter. Les émotions non prises en compte s’expriment en 1er au niveau corporel comme des messagers. Si l’on ne comprend pas le message l’émotion grandit et s’exprime plus fort pouvant même aller jusqu’à devenir maladie somatique.

Le film « Ose ! «   nous invite à traverser l’émotion de peur, ne pas avoir peur de la peur. Qui comme toutes les émotions est fugace de passage. Elle ne persiste que si on lutte contre ce qui revient à retenir l’émotion.

Autant dans le sport de haut niveau que dans les coaching réalisées en entreprise la clef de la réussite est presque à chaque fois sur le terrain des émotions.

idée de lecture sur ces sujets l’ouvrage de mon superviseur Daniel Chernet ‘Coachez les émotions’

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